Le colloque international « Nutrition Optimale pour Sportifs » vise à sensibiliser les sportifs quels qu’ils soient (haut niveau, pratiquants assidus ou simples citoyens en activité physique) à l’importance d’une alimentation adaptée, fournir des conseils pratiques et créer un réseau entre professionnels. Il cible les sportifs, entraîneurs, médecins, kinésithérapeute, ostéos, nutritionnistes, étudiants en sciences du sport et le public intéressé. Prévu pour novembre 2026 dans un lieu prestigieux adapté à l’événement, il inclura des conférences et tables rondes avec des experts et des sportifs de haut niveau assurées par un comité de pilotage et un conseil scientifique. Des partenariats institutionnels, associatifs et médiatiques (pour une plus large visibilité) sont envisagés. Les rencontres seront retransmises sur internet par l’intermédiaire des réseaux sociaux. Des idées comme l’homéopathie, les nouvelles technologies et les neurosciences seront explorées.
Le résumé – ci-contre – de l’introduction à l’étude Inca3 (2017) de l’Anses (Agence Nationale de Sécurité sanitaire alimentation, environnement, travail) montre l’impact de la nutrition et de l’activité physique sur le développement sain de l’être humain et souligne les risques d’une vie trop sédentaire et avec une mauvaise alimentation. C’est ainsi que Jean-Marcel FERRET insiste sur la dimension santé publique, cadre dans lequel doit s’inscrire notre colloque et qui concerne tous les acteurs (associatifs, entreprises, Institutions) de notre société. C’est dans ce sens que nous portons ce projet de séminaire que nous voudrions récurrent (tous les 2ans). C’est ainsi que nous réunissons les plus grands spécialistes scientifiques (recherche fondamental et appliquée) ainsi que des sportifs de haut niveau qui donneront leurs témoignages. Bien sûr notre public se veut le plus large possible incluant toutes les personnes qui souhaitent réfléchir à améliorer leur santé.
Enquête de l’ANSES
L’Anses a publié les résultats de sa troisième étude sur les habitudes alimentaires en France, intitulée INCA 3, réalisée entre 2014 et 2015 avec la participation de plus de 5 800 personnes. L’étude a permis de recueillir des données sur des milliers d’aliments et d’observer que les Français consomment en moyenne 2,9 kg d’aliments par jour, dont 50% de boissons. Les femmes préfèrent des aliments comme les yaourts et les soupes, tandis que les hommes optent pour les viandes et les fromages.
Le rapport souligne une forte consommation d’aliments transformés, un apport excessif en sel et un manque de fibres dans l’alimentation. De plus, certaines pratiques alimentaires, comme la consommation de denrées animales crues et le non-respect des dates limites de consommation, présentent des risques pour la santé.
En termes d’activité physique, de nombreux Français adoptent des comportements sédentaires inquiétants, avec une augmentation du temps passé devant les écrans. En 2014-2015, environ 13% des enfants et 34% des adultes étaient en surpoids.
Les résultats de l’étude serviront à éclairer les politiques nutritionnelles et à formuler des recommandations adaptées aux pratiques alimentaires des Français, tout en évaluant les risques associés à leur alimentation et à leur mode de vie.
